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Le « Blog des Surprises » est en course pour le concours de Stéphane Décotterd !… «Attention», «Prêt», «Feu», «Partez» !…

Il y a quelques semaines, j’ai vu sur le blog de Stéphane Décotterd qu’il organisait un concours pour les amateurs de cuisine… Cela a attiré mon attention…

http://stephanedecotterd.com/2013/02/06/pour-feter-le-1er-anniversaire-je-vous-propose-un-concours-de-cuisine/

Le thème du concours était : « L’agneau à Pâques »… et déjà mon imagination commençait à s’envoler… mon inspiration était telle que je ne pouvais aller me coucher sans noter toutes mes idées avant… et pendant la nuit qui suivit… que de rêves, d’arômes, de senteurs, de couleurs, et d’idées loufoques, bien entendu… car sans elles, le Blog des Surprises ne serait point !…

C’est alors que j’ai décidé de me « lancer mon propre défi » : répondre du mieux que je pouvais à ce concours, en répondant très précisément à chaque terme du thème du concours « L’agneau à Pâques » !…

J’ai longtemps hésité quant au choix du morceau d’agneau que j’allais choisir et cuisiner… Puis, j’ai eu une telle idée que je ne pus m’en détacher !…

Alors que j’avais déjà croqué mes idées à l’aide d’un stylo, il me restait encore à trouver LE boucher… j’ai eu beaucoup de mal à me faire comprendre d’ailleurs…

Je voulais un joli morceau de « selle d’agneau »… de la traduction « Lammrücken » en allemand… j’ai vécu en Allemagne pendant 10 ans… et pour moi, « Lammrücken » avait toujours été « selle d’agneau » (partie du dos au niveau des lombaires si je puis dire ainsi) !… malheureusement, à chaque fois que je demandais ce morceau, on me montrait une partie du gigot… qui bien entendu ne me convenait pas du tout par rapport à ce que je voulais en faire !…

On me montrait un morceau dit « selle sans os » ou « selle de gigot »… alors qu’en fait je voulais un morceau dit « selle anglaise » qui se trouve dans le baron !…

Bref…

J’ai fini par me rendre aux Halles Sainte-Claire à Grenoble, et la Boucherie La Centrale des Halles a su merveilleusement bien répondre à mes attentes !

Le boucher, Alain Aimé – dont je donne volontairement le nom, tellement il fut sympathique, tolérant malgré toutes mes exigences, et patient car il s’est « occupé » de moi pendant pas loin d’une demi-heure !… – est allé me chercher exactement le morceau que je souhaitais, il me l’a désossé, préparé et coupé selon mes désirs… Il m’a tout expliqué : le morceau que je souhaitais se trouve dans le baron, mais une fois désossé comme il l’a fait, il se nomme « noisettes d’agneau » (filets et faux-filets)… j’espère en tout cas ne pas me tromper et bien retranscrire ici tout ce qu’il a bien voulu m’expliquer !…

En fait, j’ai voulu tout garder de ce morceau… même les os… même le gras… bref tout !… et je me suis servie de tout… mais pas de tout pour le concours !…

Pour le concours, je me suis servie uniquement d’une partie d’un des filets ainsi que des os pour faire un fond.

Avec les autres morceaux, j’ai réalisé des tas de recettes dont je suis également assez fière, mais elles ne font pas partie du concours… j’ai voulu choisir une seule recette… celle qui me tenait vraiment à cœur, et celle qui pour moi répondait au mieux au concours !

Vous trouverez néanmoins bientôt toutes les recettes que j’ai pu réaliser avec ce joli morceau d’agneau sur mon blog…

Ah… au fait… Le boucher a insisté sur le fait que c’est un « Agneau de Sisteron »… mais Monsieur Stéphane Décotterd, ne vous en faites pas : ma recette fonctionne également avec un agneau venu tout droit de Suisse !… hihi

Venons-en maintenant au thème du concours « L’agneau à Pâques » et à mes idées loufoques, car tout cela va de paire !…

« Agneau »… si je cuisine de la selle d’agneau de Sisteron, je suis dans le thème… même si j’utilise cette selle désossée en filet !

« à Pâques »… là, entrent en scène mes idées loufoques : à Pâques, que fait-on ???… Nous cherchons des œufs de Pâques dans le jardin…

D’où mon idée de cuisiner ce morceau d’agneau en forme d’œuf de Pâques !… et pourquoi pas le servir d’ailleurs sur un coquetier comme si c’était un œuf à la coque ?… bref… nous y reviendrons !… pour garder ce morceau d’agneau bien rosé, l’envelopper dans une farce de viande de bœuf au persil… pour lui donner encore plus de goût, l’agrémenter d’une croûte d’herbes croustillante et bien dorée… bien entendu, un petit jus à base de fond d’agneau…et pour la décoration, de l’ail coupé en transversale et doré à la poêle !…

… Et servir le tout avec une salade de jeunes pousses, car quand Pâques est là, le printemps aussi, donc tout repousse à nouveau… salade merveilleusement bien assaisonnée et accompagnée d’herbes diverses, pour qu’on se croit vraiment comme au jardin !… pour enjoliver tout cela, quelques œufs de caille, quelques tomates cocktail allongées (dont la forme rappelle celle des œufs) et des graines de grenade pour colorer le tout et donner du goût !…

… Et comme des œufs à la coque se mangent en principe avec des mouillettes, pourquoi ne pas servir avec cet œuf d’agneau des mouillettes de polenta ?…

Voilà mon idée…

Vous pensez probablement qu’il est dommage de cuisiner une si belle pièce de viande ainsi… je ne pense pas… car non seulement dans sa farce de bœuf aux herbes, l’agneau garde tout son fondant et reste bien rosé, mais en plus cette recette permet de servir à l’assiette chaque convive et donc d’avoir une jolie présentation… Ma recette est une recette assez facile mais qui nécessite tout de même des petits doigts de fée, surtout lorsque l’on veut donner à l’ensemble une forme d’œuf !… alors quoi de plus noble pour une pièce de viande de cette qualité ?…

Ma recette répond donc au thème « Agneau » et « à Pâques » !… Je sais… vous allez me dire que ma façon d’y répondre est certes originale et loufoque et plutôt bien pensée, voire même un peu artistique, mais répond-elle vraiment aux attentes d’un Gastronome ?… les résultats du concours nous le diront !

J’aimerais bien entendu gagner ce concours, mais même si je ne le gagne pas, cela aura été une très grande partie de plaisir pour moi, un très grand moment de dégustation, car après tout c’est d’abord moi qui goûte mes plats et mes recettes avant que Stéphane Décotterd veuille bien les tester !… et j’aurai vraiment laissé aller mon imagination et mon inspiration de A à Z !… et c’est justement ce que j’aime !

Je note ici brièvement les titres des autres recettes que j’ai également réalisées avec ce joli morceau d’agneau de Sisteron… je les publierai bientôt sur mon blog :

J’ai cuisiné, avec le/les morceau/x numéroté/s :

1-(les os) : « comment préparer un fond d’agneau ? »

5-comment préparer un fond d'agneau - VIGNETTE

2a-(une partie d’un des filets) : « œuf d’agneau en croûte d’herbes »… et réponse officielle au concours de Stéphane Décotterd !

2b-(l’autre partie de ce même filet) : « filet d’agneau enveloppé et navet violet sauté à la persillade »

2c-(le deuxième filet) : « filet d’agneau aux olives vertes, sauce vin blanc et basilic »

3a-(l’un des faux-filets) : « brochettes d’agneau au sésame doré »

3b-(l’autre faux-filet) : « émincé d’agneau aux nouilles de soja »

2-émincé d'agneau aux nouilles de soja - VIGNETTE

4-(le gras) : « grattons d’agneau de Sisteron »

5a-(l’une des parties que l’on roule de chaque côté de l’os, lorsque l’on vend la selle anglaise entière) : « agneau-BBQ façon Blog des Surprises »

5b-(l’autre partie que l’on roule de chaque côté de l’os) : « saltimbocca d’agneau façon Blog des Surprises »

Bonne lecture !

(à titre indicatif, le morceau de selle anglaise coupée dans le baron pesait 1,160 kg ; chaque noisette (filets et faux-filets) pesant presque 300 g chacune, les os environ 200 g, et le reste du poids pour le gras et les deux parties de chaque côté)